Savigneux met en oeuvre le programme MOBY : une première dans la Loire !

Depuis quelques mois, les 170 élèves de l’école élémentaire Paul Fileyssant de Savigneux voient une drôle de basket et un joli logo coloré se promener dans leurs salles de classe, leurs cahiers de liaison, et sur l’oriflamme qui flotte parfois devant le portail de l’établissement. Le programme d’éco-mobilité scolaire MOBY s’est bien installé dans cette commune ligérienne de 3400 habitants, la première du département !

Lors de l’évènement de lancement en septembre 2022, les familles ont découvert la démarche et ont pu échanger avec Géraldine Fougerouse, l’élue en charge du développement durable, et Liane Thierry, la chargée de mission MOBY (Stellaria). L’occasion de commencer le diagnostic de manière ludique : comptage des déplacements avec des graines dans des bocaux, positionnement de gommettes sur un plan de la commune pour localiser les domiciles des familles, quizz sur l’éco-mobilité, tombola… La commune a également profité de l’évènement pour inaugurer un nouveau circuit routier pédagogique dans le quartier des Peyrots, à proximité de l’école.

Car l’idée de Moby c’est cela, aider les enfants et leurs parents à se déplacer autrement, avec plaisir !

Les 8 classes de l’école ont ainsi été sensibilisées à l’éco-mobilité grâce à des jeux, lors d’un atelier d’une heure et demie : sécurité routière, enjeux écologiques, histoire des déplacements, caractéristiques des différents moyens de transports… de quoi leur permettre de comprendre l’actualité et leur donner envie d’agir. Et l’envie de changement est là, si l’on en croit le très bon taux de réponse à l’enquête mobilité Moby : 55% des familles de l’école se sont mobilisées !

Cette enquête montre une grande volonté de passer à la mobilité active pour se rendre à l’école, même si des freins ou craintes existent : manque de temps, d’aménagements cyclables, sentiment d’insécurité… mais la bonne nouvelle est que 85% des familles habitent à moins de 3 km de l’école, ce qui dégage un gros potentiel pour la marche et le vélo ! Plus de 50% des parents sont également intéressés par les déplacements groupés (co-voiturage, co-piétonnage ou bus pédestre). Alors, pour 2023, les idées ne manquent pas pour le plan d’actions MOBY !

 

L’adjointe au maire de Savigneux renseigne une famille lors de l’évènement de lancement devant l’école
Jeu de “l’éco-citoyen du jour” dans une classe de l’école Paul Fileyssant lors d’un atelier de sensibilisation MOBY

L’intercomm Bernay Terres de Normandie très engagée dans la mobilité

L’intercomm Bernay Terres de Normandie a engagé les écoles primaires de Serquigny, de La Barre-en-Ouche (Mesnil-en-Ouche), de Montreuil-l’Argillé, et l’école Jean-Moulin de Bernay dans le programme Moby.

 

Les comités Moby étant formés, des marches exploratoires ont été réalisés pour analyser les points forts et les besoins en terme d’infrastructures. Un questionnaire a permis d’affiner l’analyse.

Parmi les leçons à tirer, l’école Jean-Moulin pointe un besoin de sécuriser les trajets quotidiens, un manque d’infrastructures destinées au vélo ou encore un manque de places de stationnement.

 

Le déplacement du collège Le Hameau a en tout cas désengorgé le trafic. Les deux chargés de mission de l’association partenaire, le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement Terres de l’Eure/Pays d’Ouche (CPIE27), mettent l’accent sur la sensibilisation par le biais d’animations en classe. Les enfants ramènent ensuite leurs enseignements à la maison auprès de leurs parents.

 

L’opération La Rue aux enfants est prévue au printemps 2023. Ce jour-là, la rue de l’école sera fermée à la circulation automobile, laissant la place à diverses animations, dont un atelier de réparation de vélo ». Une initiative déjà testée au sein d’autres établissements et qui fonctionne bien !

 

Le comité Moby de l’école Jean-Moulin mise aussi sur la création d’un pedibus, sorte de navette pédestre, encadrée par un parent ou un agent.

La commune de Saint-Père-en-Retz en Loire Atlantique passe à l’action !

La commune de Saint-Père-en-Retz en Loire Atlantique a engagé 2 écoles dans le programme Moby afin de proposer des alternatives à la voiture pour les déplacements à l’école.

L’adjointe aux Affaires scolaires Séverine Gayaud a convié Laura Daniel, chargée de projet pour l’association ligérienne Alisée (sensibilisation à l’énergie et à l’environnement), Aurélien Dubois, chargé de mission pour la communauté de communes Sud estuaire (CCSE), les directions des écoles et les parents afin de plancher sur le sujet. Les décisions pérennes sont celles qui sont prises à plusieurs.

Après le diagnostic et la concertation, place à la mise en place du plan d’actions.

Différentes actions ont été proposées par le comité Moby pour les deux écoles : coloration et marquage des voies aux abords des écoles, expérimentation de plateformes permettant l’organisation de partage de trajet, investissement dans un vélo-cargo (un par école) prêté gratuitement, identification et découverte des sentiers sécurisés menant à l’école, diffusion d’informations permettant l’acquisition (achat, dons, locations) la réparation et l’entretien des vélos.

Au delà de ces nombreuses propositions, les enfants scolarisés de cours moyens dans les deux établissements passeront au cours de l’année scolaire leur permis vélo, de quoi rassurer les parents et les enfants et encourager cette transition vers les mobilités douces et durables de manière ludique.

 
 

Sensibilisation vélo à St-Brevin-les-Pins (44)

Les élèves de la classe de CM1/CM2 de l’école La Pierre Attelée à St-Bervin-les-Pins ont reçu une animation pas comme les autres!

Depuis quelques mois, Laura Daniel (de l’association Alisee) intervient à l’école de La Pierre Attelée à St-Brevin-les-Pins dans le cadre du programme Moby. Entre concertations au Plan de Déplacements Etablissement Scolaire et animations en classes, Laura mobilise et sensibilise les enseignants, parents d’élèves et enfants à la philosophie du programme Moby.

Ce matin, Laura s’est rendue à l’école et a dispensé une animation particulière, centrée sur la pratique du vélo, à la classe de Mme Claudine Dubray et sa remplaçante Julie, composée de CM1 et CM2. L’atelier commence toujours par un comptage: comment chaque enfant est venu à l’école ce matin? A sa grande surprise, 16 élèves sont venus en vélo, 1 à pied, 1 en bus scolaire et 5 en voiture.

 

Laura leur a ensuite demandé pourquoi, selon eux, la voiture était à éviter au maximum: «La pollution», «dans la voiture on est enfermés», «les voitures créent trop d’insécurité» et «le gasoil, ça sent vraiment pas bon!», sont les réponses qu’elle a reçues. A l’inverse, à la question «quels sont les avantages des modes alternatifs?», les élèves ont répondu : «à pieds on peut se défouler, courir, sauter!», «à pieds on peut retrouver des amis et partager un bon moment». «A vélo on est libre, on respire le bon air», «ça pollue pas» et «ça fait travailler les jambes». Sans oublier, également que le bus, «c’est aussi convivial» et «beaucoup de personnes peuvent y voyager».

En groupes de 5/6, les élèves ont ensuite été sensibilisés aux différentes parties du vélo et leur usage: le cadre, la roue, la chambre à air, le dérailleur, les freins, le guidon… et les équipements obligatoires par la loi française: le gilet jaune en campagne ou par temps de pluie, les lumières, réflecteurs, la sonnette, les freins et enfin le casque pour tous les enfants de moins de 12ans. Enfin, pour rentrer dans le concret, les petits groupes ont pu découvrir les panneaux de circulation et se renseigner sur les droits des vélos. En effet, jusqu’à 8 ans les enfants peuvent être à vélo sur le trottoir !

Après avoir appris ce qu’est un «céder le passage» et une «priorité à droite», c’est parti! Accompagnés d’un parent d’élève, de Monsieur Dubois (responsable collectivité sur le programme Moby et Chargé de mission mobilité à la CC Sud Estuaire), de Laura et de l’enseignante remplaçante, les élèves de CM2 ont tous pris leur vélo, leur casque, et ont effectué le trajet depuis l’école jusqu’au collège de St-Brevin-les-Pins. Ils se sont ainsi familiarisés avec un potentiel chemin qu’ils emprunteront à la rentrée prochaine.

Pendant ces vingt minutes aller puis retour, les élèves ont pu mettre en exercice leurs nouvelles connaissances acquises au cours de l’animation Moby et se rendre compte des dangers potentiels de la route. Comme l’a souligné l’un des élèves participant, «cela permet de devenir autonome». En effet, l’intérêt de la démarche Moby est aussi de permettre aux enfants de grandir dans un espace adapté et envisager plus d’autonomie dans l’espace public pour les enfants. A la fin de la sortie, les accompagnateurs ont remarqué qu’il manquait de la place pour que chacun puisse attacher son vélo dans l’école. Les actions qui seront menées dans le cadre du programme Moby porteront peut-être sur ce type d’équipement. Un grand bravo à l’enseignante de cette classe et à sa remplaçante,qui ont eu l’initiative d’organiser cette sortie et permis de lier Moby à cet événement.

A Saint-Jean-de-Moirans, 28 classes engagées dans le programme Moby !

 

Saint-Jean-de-Moirans est un village à 25 km au nord de Grenoble dont la population actuelle de 3600 habitants a doublé en près 25 ans. Cela a entraîné des problèmes de circulation dans ce village ancien aux rues étroites, en particulier aux alentours des écoles, essentiellement le matin entre 8h et 8h30 et le soir entre 16 et 18 heures.

 

La ville a œuvré pour tenter d’améliorer la situation en créant notamment plus de parkings, en élargissant la zone de rencontre, en organisant des ateliers, des pédibus mais malheureusement le problème de circulation n’a pas disparu. Il s’est bien évidemment aggravé, et Saint-Jean-de-Moirans a saisi l’occasion de s’engager davantage lorsque le programme Moby lui a été présenté.

Fin 2021, les évènements de lancement ont eu lieu, sur chacune des écoles élémentaires et sur le collège privé pour mobiliser les élèves et leurs familles, afin d’avoir des volontaires pour les comités Moby. Le but de ces derniers est de mettre en place un Plan de Déplacement des Etablissements Scolaires (PDES) qui s’inscrira dans l’ensemble des autres actions d’aménagements du territoire.

5 classes élémentaires de l’école privée du Sacré Cœur et 11 classes élémentaires de l’école Vendémiaire, sont concernées soit 16 classes.

La sensibilisation à l’école du Sacré Cœur a eu lieu sous forme d’activités variées sur les enjeux de l’écomobilité, sur les différents moyens de transport ainsi que sur la sécurité routière.

 

 

Dans le collège privé du Sacré Cœur il y aussi 12 classes qui ont commencé le programme.

 

Au collège, la sensibilisation a lieu sur la pause méridienne des élèves qui s’inscrivent volontairement s’ils sont intéressés.  L’animateur a proposé aux élèves d’organiser une lecture du paysage pour comprendre comment le territoire est construit. Le 13 juin il y aura l’intervention d’un artiste qui réutilise les chaines de vélo usagés pour en faire des œuvres.

A Saint-Jean-de-Moirans, Eco CO2 collabore avec la structure partenaire, l’association Le Pic Vert, pour la mise en place du programme.

 

Les premiers comités Moby ont eu lieu le 2 et le 5 avril 2022 et la phase de diagnostic vient de se clôturer ce qui donnera lieu à un prochain comité Moby pour présenter les résultats de l’enquête.

Les écoles de Loos-en-Gohelle (62) se mettent à la mobilité douce !

En partenariat avec la commune de Loos-en-Gohelle, le CPIE Chaîne des Terrils s’engage auprès des enfants et de leurs parents pour une mobilité plus durable.

Les animateurs Ninon et Rémi sont intervenus, pendant deux semaines, dans les trois écoles élémentaires de Loos-en-Gohelle, touchant 18 classes du CP au CM2, soit près de 402 enfants.

Au programme : des activités ludiques, des jeux et des moments de partage, pour sensibiliser les élèves et le personnel de l’école à la sécurité routière et aux enjeux liés à la mobilité (santé, bruit, qualité de l’air, environnement et changement climatique).

Le programme Moby à l’école, développé par EcoCO2 et validé par le Ministère de la Transition écologique et par l’Ademe, a pour objectif de promouvoir la mobilité active auprès des élèves, des parents, des enseignants et de toute personne qui gravite autour de l’établissement (écomobilité scolaire).

Après cette première phase de sensibilisation, les premiers Comités vont avoir lieu courant Mars. Ils rassembleront pour chaque école les parents, les enseignants, la collectivité et les associations. Leurs objectifs : réaliser un état des lieux et réfléchir ensemble aux actions pouvant être menées.

L’avenir des plus jeunes est entre nos mains !

Lancement du programme Moby à l’école élémentaire Morand de Lannion dans les côtes d’Armor

Mardi 25 mai 2021, lancement du programme Moby à l’école Morand de Lannion.

La ville de Lannion encourage la mobilité active des enfants pour des questions essentielles de santé, de bien-être, d’impacts environnementaux ainsi que pour des aspects éducatifs et sociaux. 

L’écomobilité scolaire favorise l’utilisation des modes de déplacements actifs ou partagés (transport en commun et covoiturage) pour les trajets domicile-école et pendant le temps scolaire. Encourager la mobilité à pied et à vélo, c’est aussi aider les enfants à mieux connaître son quartier, à développer son autonomie. Construire ce projet au sein d’une école contribue également à tisser de nouveaux liens sociaux entre les familles et à favoriser l’entraide. 

La ville de Lannion, avec le soutien financier de l’Europe (programme Feader), a donc décidé d’engager 5 écoles dans le programme national Moby. Il s’agit des écoles de Servel, Woas Wen, Kroas Hent, Morand et du Rusquet. Des enquêtes distribuées aux parents puis des diagnostics permettront, d’ici la rentrée 2023 (le programme dure deux ans), d’établir un plan de déplacement propre à chacune des cinq écoles. Des actions de sensibilisation seront aussi menées dans les classes.

C’est donc dans ce contexte, que s’est déroulé l’événement de lancement du programme Moby à l’école Morand.

Les écoliers ont été invités à glisser un bouchon dans un des quatre cartons symbolisant le moyen de transport employé le matin même pour venir à l’école : en voiture, en bus, à pied ou à vélo. La phase de diagnostic est lancé de manière originale, une bonne manière d’attirer l’attention sur ce programme et de frapper les esprits ! 

 

C’est l’ULAMIR-CPIE du Pays de Morlaix, missionnée par l’entreprise Eco-CO2, qui est chargée de la mise en place du programme à Lannion.

 

Le programme d’écomobilité scolaire Moby est déployé par Eco CO2 et est financé à hauteur de 77% par le dispositif des Certificats d’Economies d’Energie (CEE).

L’ambition du Pays de Barr pour l’écomobilité scolaire

La Ville de Barr a affirmé sa volonté de devenir une “vitrine des mobilités de demain” comme l’indique l’article paru le 8 avril 2021 dans “Les dernières nouvelles d’Alsace“.

Ce souhait se concrétise déjà par des mesures pour développer l’utilisation du vélo dans la ville et autour de Barr. Depuis l’année dernière, la Ville de Barr propose des subventions pour l’acquisition de vélos et prévoit de développer le réseau des pistes cyclables.

C’est dans ce contexte que la Ville s’est engagée dans le programme MOBY.

Extrait de l’article intitulé “Grâce à l’aide de la Ville, une centaine de vélos achetés en neuf mois” paru dans “Les dernières nouvelles d’Alsace” :

“En matière de mobilités, nous avons des ambitions très élevées à Barr”, rappelle Gérard Engel. Cela ne concerne pas que le vélo, mais aussi l’écomobilité scolaire via le programme MOBY en vue duquel la Ville a signé une convention (englobant les trois écoles et les collèges de Barr).

Le planning et la mise en place opérationnelle pour les écoles élémentaires se dessinera fin avril avec la collectivité dont Gérard Engel, adjoint au maire de Barr, en charge de l’Environnement, des Mobilités et du Bien Vivre Ensemble, notre partenaire local Alternatives Carbone, cabinet de conseil en stratégie bas carbone, ainsi que Marie-Clémence, coordinatrice Eco CO2 sur le Grand-Est.

La commune de Trélissac à l’heure de l’écomobilité scolaire

Ecomobilité scolaire - enfants devant voiture

Dans le cadre du programme d’écomobilité scolaire MOBY, les différents acteurs liés à l’école primaire des Maurilloux (Trélissac – Dordogne) vont débuter leur réflexion autour des modes de déplacement domicile – établissement scolaire. L’écomobilité scolaire vise à favoriser l’usage des modes de transport actifs et partagés pour les trajets quotidiens vers l’école. Dans le cas de l’école des Maurilloux, ce projet permettra entre autres d’améliorer la sécurité routière autour de l’établissement.

L’écomobilité scolaire pour répondre à un enjeu de sécurité routière

L’école primaire des Maurilloux de la commune de Trélissac en Dordogne (24) est installée près d’un axe routier très emprunté. Elle accueille principalement des enfants des quartiers avoisinants. La distance domicile-école est inférieure à 1,5 km pour la plupart des familles. Et pourtant les voitures sont extrêmement nombreuses le matin et le soir autour de l’école, au point de mettre parfois les enfants en danger.

Soucieux d’améliorer la sécurité routière aux abords de l’école, M. GEORGIADES, adjoint sur la commune depuis 2011 d’abord chargé de l’environnement et plus récemment chargé des écoles, souhaite réduire le trafic automobile aux environs de cet établissement scolaire. Son objectif est de convaincre les parents d’élèves de passer à la mobilité douce et d’accompagner leurs enfants à l’école en utilisant un mode de transport alternatif à la voiture individuelle.

Également élu à l’agglomération du Grand Périgueux au poste de vice-président chargé de la mobilité durable, M. GEORGIADES a découvert le programme MOBY à l’occasion d’une formation sur l’écomobilité scolaire, thématique à la croisée de toutes ses délégations, environnementales et scolaires.

Olivier Georgiades - écomobilité scolaire - Trélissac
Olivier Georgiades - Crédit Photo NR Photo

Un Plan de Déplacement Etablissement Scolaire

Très rapidement, il a souhaité concrétiser un Plan de Déplacement Etablissement Scolaire (PDES) sur l’une des écoles de sa commune. Outre le fait d’améliorer la sécurité routière aux abords de l’école des Maurilloux, ce projet d’écomobilité scolaire s’inscrit également dans le Plan Climat de l’agglomération. En effet, sur un court trajet urbain, les voitures émettent 45% de gaz à effet de serre (GES) en plus. Ce trafic génère également des polluants atmosphériques, qui impactent la qualité de l’air dans l’environnement immédiat de l’école.

Pour proposer des solutions attractives aux parents afin qu’ils modifient leurs habitudes de déplacement domicile-école et adoptent des modes de déplacements doux, il est nécessaire d’organiser des réunions de concertations composées de toutes les bonnes volontés (parents, enseignants, techniciens, élus, …). Cette implication de tous les usagers est essentielle pour l’identification des actions adaptées aux enjeux précis de l’établissement, leur mise en oeuvre et leur pérennisation

Ainsi un diagnostic pertinent sur la mobilité et l’accès à l’établissement donnera les clés pour choisir les actions adaptées aux contraintes et aux enjeux spécifiques de l’école des Maurilloux parmi toute une palette de solutions.

Enfin la sensibilisation des élèves des classes élémentaires est essentielle pour qu’ils comprennent les impacts de ces déplacements quotidiens vers et depuis l’école. Des activités pédagogiques sur la mobilité durable seront ainsi réalisées dans les classes par des animateurs spécialisés.

Le programme d’écomobilité scolaire MOBY se déroulera sur les deux prochaines années sur la commune de Trélissac et est financé à hauteur de 75% par le dispositif des Certificats d’Economies d’Energie (CEE).

Le Pédibus au Boulou : La commune favorise la mobilité douce pour « le chemin de l’école »

La communauté de communes du Vallespir s’est engagée dans le programme d’écomobilité scolaire MOBY, financé à 75% par le dispositif des Certificats d’Economies d’Energie (CEE). Les enfants de l’école élémentaire de la Suberaie (Le Boulou) viennent de tester de nouvelles lignes de Pédibus. Cette démarche de “ramassage scolaire à pied” favorise la mobilité douce pour le trajet école – établissement scolaire et s’intègre dans le plan climat des collectivités.

Découvrez les différents aspects de la démarche du Pédibus par cette expérience.

A l’école de la Suberaie, les élèves de CP au CE2 de l’école élémentaire de la Suberaie viennent de tester des lignes de Pédibus, également appelées Carapatte. Ces parcours balisés pour faire le « chemin de l’école » à pied font suite aux ateliers éducatifs, organisés dans le cadre du programme d’écomobilité scolaire MOBY. Ce programme vise à favoriser l’utilisation des mobilités actives pour les trajets domicile – établissement scolaire. Il s’intègre à une réflexion générale sur les transports scolaires et le plan de déplacement urbain.

Les élèves de l'école élémentaire acteurs du Pédibus

Dès la rentrée scolaire, lors d’ateliers animés par Cédric Lebon, animateur d’Eco CO2, les élèves avaient découvert les notions d’énergie, les différents moyens de déplacement et pris conscience de l’impact des modes de transport sur le changement climatique et leur santé. En octobre, ils avaient eux-mêmes proposé en classe des tracés de lignes de pédibus sur une carte du Boulou, l’objectif étant de relier le maximum de points représentant leur domicile avec le groupe scolaire.

Cette semaine, ce test en réel d’un parcours pédestre vers l’école, fut l’occasion pour les enfants de se repérer dans l’espace, d’utiliser une boussole, de renforcer leurs connaissances en cartographie et sécurité routière.

Les parents d'élèves sensibilisés à la mobilité douce

Si les enfants ont effectué l’un de ces itinéraires à pied, les parents d’élèves ont également été sensibilisés au report modal vers la mobilité douce. Les parents intéressés pouvaient s’inscrire devant l’établissement et positionnaient sur une carte leur domicile afin de pouvoir établir un plan plus précis des prochains itinéraires de pédibus avec leurs arrêts pour desservir l’école élémentaire.

Un projet sociétal et environnemental pour la commune

Et le projet de mobilité urbaine initié par la communauté de communes du Vallespir ne s’arrête pas là. Après la confirmation de la participation d’une trentaine de parents, il faudra passer à l’étape de concrétisation de ce plan de mobilité. Pour cela, la municipalité peut prendre appui sur des associations locales pour trouver des accompagnateurs. Par exemple, l’association de retraités qui porte le projet de jardin pédagogique local et dont les membres seraient volontaires pour encadrer des lignes de « ramassage scolaire » pendant l’année scolaire. Ce mode de déplacement est une bonne opportunité de faire du lien social et de croiser les générations autour d’un projet sociétal et environnemental. Pour la signalétique des lignes, un concours artistique vient d’être lancé auprès de toutes les écoles du Boulou afin d’intégrer les autres élèves des écoles élémentaires au projet d’écomobilité scolaire de l’école de la Suberaie.

Qu'est-ce que le Pédibus ?

Le pédibus, également appelé carapatte, est une des solutions d’écomobilité scolaire qui peut être proposée par le comité MOBY lorsqu’elle est adaptée aux enjeux et contraintes de l’établissement concerné. Cette solution favorise le report modal vers la mobilité douce, dans le cadre d’un plan de déplacement urbain et plus particulière d’un plan de déplacements établissement scolaire (PDES).

Cette démarche permet aux élèves d’être accompagnés à pied par des adultes bénévoles sur le chemin domicile-établissement scolaire. Ce mode de déplacement fonctionne comme un transport scolaire avec des horaires et des trajets fixes.

L’objectif est de composer des groupes d’élèves encadrés se déplaçant ensemble en suivant un même itinéraire. Les temps de parcours sont fréquemment de 15 à 20 minutes, incluant les temps d’arrêt. La distance maximale entre le début du trajet et l’établissement est d’environ 1 kilomètre pour le Pédibus.

Liée à la protection de l’environnement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), ce “ramassage scolaire à pied” offre de nombreux atouts :

 

      • Partager les trajets afin de libérer du temps pour les parents d’élèves,
      • Renforcer les liens des parents accompagnateurs et des enfants pour mieux« vivre ensemble »,
      • Contribuer à sécuriser les trajets vers l’école et les abords des écoles grâce à l’effet de groupe qui oblige une vigilance accrue des automobilistes,
      • Permettre aux élèves d’avoir une activité physique. La marche à pied ades effets positifs sur la santé et la concentration à l’école.

Très mobilisatrice, son coût est faible et son impact peut être essentiel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques aux abords des établissements scolaires.

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